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Le raid La Clusaz a eu lieu les 19 et 20 juillet 2003...

Contexte de l'épreuve

Une longue hésitation et une décision de dernière minute…

Un état mental de second ordre pour cause de thèse soutenue la veille…

Un état physique boosté au speed des dernières semaines…

Des affaires foutues en vrac dans un sac, Martin récupéré in-extremis, etc.

Un mot : à la rue…

Pas que nous : l'organisation a également connu des petits loupés de démarrage : un site trompeurs, une liste de matos obligatoire fausse, Madame Ardito pas très zen à la vérification.

Le Jour 1

Au final donné dans les temps, le départ commence par une marche processionnaire jusqu'au véritable départ à quelques mètres du front de piste. En côte évidemment. Avec Benji mon équipier de ce jour on envoi tellement qu'on se propulse premier… dans les premiers mètres, le chrono continue sa course et les autres équipes nous passent devant.

Les premiers kilomètres ont pour but de nous faire monter sur le plateau où une CO sur carte au 1/20000 nous attend. En coupant les virages on évite de se faire larguer par les premières équipes. L'ascension se termine par une remontée de rivière à sec, c'est amusant comme tout.

Mon but n'est il pas d'impressionner Benji : opération réussie… partiellement. Je masteurise la recherche du poste 4 (premier poste de la CO), Benji est aux anges, persuadé d'avoir une Sylvette avec option GPS : "Je vole, je vole, …". Oui mais dans la mauvaise direction : mon GPS s'est détraqué. En voulant larguer les autres équipes j'ai foncé sur le premier chemin… c'était le second. A mi-pente je m'en aperçois, faut remonter et traverser une zone pas très courante. Tanpis, on n'a pas le choix. On s'est alors fait rattraper par pas mal d'équipes mais on ne se décourage pas. On enchaîne les balises, pas très difficiles, dommage pour nous. L'avant dernier poste est un poil technique. En fait il y a un énorme point de repère qu'apparemment pas mal d'équipes néglige. Je donne le poste à Benji. Là je remonte considérablement dans son estime. Les autres équipes n'ont pas voulu nous suivre… tanpis pour elle. On descend jusqu'au parc à vélo, nous sommes 4 ème au scratch et 1 ère équipe mixte.

Manque de bon, Benji a perdu la carte générale, on n'a donc pas le tracé du parcours VTT. Je croque la carte sur feuille blanche mais dans la précipitation je n'indique pas les bons points de repère. On part donc en croisant les doigts et après avoir attendu une équipe. Manque de bol cette fois c'est moi qui fait un soleil et on perd notre étoile du berger (mes freins n'ont toujours pas été réparé depuis la semaine dernière). On continue dès qu'une autre équipe pointe son nez. Là c'est pas des maîtres de l'orientation, faut donc être patient… Une autre fois c'est moi avec mon crobard à deux francs qui plantent quatre équipes (ils doivent me maudire !). dans toutes ces turbulences, on se fait rattraper par les louvettes (Myriam et Aurore), miss Elise (et Ludo) et miss Ingrid (et Stéphane). En orientation c'est des valeurs sures donc on suit.

On abandonne les vélos au pied de la via ferrata et le chrono s'arrête. Pas la peine donc de se fatiguer : tranquillou. La via est longue et monotone. Très vite l'eau fait défaut et on souffre de la chaleur. En haut : pas d'eau… la descente va être dure… elle est dure. Merci au promeneur sympathique qui nous ravitaille en eau et de surcroît nous indique la fontaine. Je bois beaucoup et rempli mon camel et on continue à descendre : le chemin est merdique au possible avec des pierres et des racines. C'est ce même chemin que l'on prend en sens inverse en vélo. Le portage m'achève. Benji essait de porter les deux vélos mais c'est pas très pratique.

A la fontaine ça redescend. Dans l'euphorie Benji ne m'attend pas et loupe l'embranchement : je le maudis, je dois tout descendre pour aller le chercher. On remonte, je commence à reprendre du poil de la bête. Ca y est je viens de découvrir une nouvelle poche d'énergie, je repars. Après ce CP descente jusqu'à La Cluzaz. En chemin, je paume les petits fanion, prend un autre chemin, passe tout schuss dans un champs et récupère comme par miracle le single track de la descente "olympique". Elle est sympa mais sans frein… on est un peu crispé.

On réussi tous les deux la montée impossible : on gagne 3 minutes.

Bivouac

Le lieu de bivouac n'est pas tout près : on le rallie en vélo. Ce trajet m'achève. Dommage, je n'admire pas le paysage qui nous entoure. Heureusement le repas est copieux et l'ambiance sympatoche. Je ne prend pas garde à l'insecte qui m'a piqué la paupière tout à l'heure…

Jour 2

Gravissime erreur car le lendemain matin, je suis défigurée : je ne peux pas ouvrir l'œil. A cela s'ajoute une grande fatigue. Lequel des deux est la raison véritable : toujours est il que je suis bien obligée d'admettre qu'avec un seul œil, la redescente du trou de la mouche (dommage car selon Benji c'est une rando méga top hyper géniale) risque d'être casse gueule voire blessante. J'arrête donc la course après 200 m de grimpette.

On rentre donc mollo au parc à vélo. En attendant nos petits camarades on joue les assistants des différentes équipes. Mais certain organisateur joue le zorro justicier et nous interdit de continuer. On se casse donc de peur que sa mauvaise humeur déteigne sur nous.

Benji se raccroche à une équipe pour reprendre la piste de descente. Mon œil va pas mieux et mes freins n'ont pas repris non plus. Je continue donc par la route.

Arrivée

Une CO dans la ville attend les concurrents à l'arrivée. Sur cadastre avec une échelle aléatoire… un excellent exercice qui verra pointer en tête les meilleurs orienteurs. Benji n'est pas motivé pour visiter les canaux de La Cluzaz. En attendant nos petits compagnons, je tape la discute avec les champions du raid et du crû. Martin a même le privilège de jouer un rôle de figurant pour le clip local : éléments central entre Vincent Delebarre (pendant que Tony est idolâtré par Benji), Vincent Vuittoz et Edgar Grospiron. Honte à moi diront certains, je n'ai pas reconnu ce dernier alors que j'ai bavardé avec lui 10 bonnes minutes. Ah sorry : 1- tu te ressembles pas, t'es mille fois mieux qu'à la télé ! 2- j'ai pas la télé donc je n'ai pas suivi tes exploits. En tout cas il est fort sympathique.

Résultats

Pour l'occasion, je joue les photographes et les P'tites Louves montent sur le podium : premières féminine. 

Sylvette